|
Rubriques
Liens
|
Home
| Album-Photo
| Contact
|
A L'OMBRE DES PLATANES...
Titre : Roberto et le miraculeux voyage de l'Amour
dans
“ A l’ombre des Platanes… ”
54-ième épisode
Deuxième partie de la pièce qui a pour titre : « Croisière Surprise » (Episode 2 de la série théâtrale 2013/2014 « Les Compagnons Balladins et le fleuve miraculeux »
Episode 2 comporte deux parties issues de la série :
« Roberto et le miraculeux voyage de l’Amour »
Partie 1 (Episode 53) : « Croisière surprise »
Partie 2 (Episode 54) : « A l’ombre des platanes… »
PROTECTION SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques)
Emilien CASALI
Email : casali-emilien1@orange.fr
http://emiliencasali.populus.ch/ - http://compballadins.populus.ch/
Tous mes remerciements à Lucica Bocu et ses élèves 2013/2014
Cosmin Irimia, Mihai Hascu, Marius Grigoras,
PROLOGUE
Le nuage de fumée d’or se dissipe…
Pendant ce temps-là…
L’action se déroule sur le « canal du Midi » en France qui relie la mer méditerranée à l’océan atlantique, allant de Sète (Hérault) à Bordeaux (Gironde) en passant par Toulouse (Haute-Garonne)…
L’action se déroule entre Bézier (Hérault) et Carcassonne (Aude) dans la région Languedoc-Roussillon…
Une piste cyclable est aménagée le long du canal du midi où sont plantés de grands platanes avec des feuilles dorées…
Le climat est très ensoleillé…
Monsieur Sylvestre (ex facteur) et Martisoara (cheveux roux tressés) circulent à bord d’une barque…
SYLVESTRE, placé à bord de la barque, rame
Quel temps magnifique pour la saison ! N’est-ce pas, ma petite dame ?
MARTISOARA (cheveux roux tressés)
La météo annonce 25 degrés pour cet après-midi, Sylvestre. Pour un mois d’octobre, c’est plutôt merveilleux !
SYLVESTRE, rame
La vie est belle !
MARTISOARA (cheveux roux tressés)
Je ne suis pas prête d’oublier mes vacances d’été dans le midi de la France.
SYLVESTRE, rame
Vous ne regrettez pas d’avoir quitté nos compagnons de toujours ?
MARTISOARA (cheveux roux tressés)
Pas du tout ! Il y avait trop de proximité entre nous.
SYLVESTRE, rame
Moi aussi, j’adore me retrouver dans l’intimité avec vous. C’est plus agréable comme ça !
MARTISOARA (cheveux roux tressés)
La prochaine fois qu’on recroisera nos amis, on aura plus de choses à leur raconter.
SYLVESTRE, rame
Je ne pense pas qu’il y aura de prochaines fois, ma petite dame !?... du moins, je n’ai pas spécialement envie de les revoir.
A ce moment-là, quatre enfants papillons passent au-dessus de la barque :
Bianca « i » Wonderfull Plume (Papillon rouge), Oana Alexandra « S » Wonder Plume (Papillon Bleu jaune rouge), Alexandra « T » Wonder Plume (Papillon rose), Denisa « D » Wonder Plume (Papillon jaune)…
BIANCA « i » WONDERFULL PLUME, tourne autour de Sylvestre en lisant le message
« Cher Roberto,
J’avais tellement envie de reprendre notre correspondance que j’ai fait tout mon possible pour diversifier mes vacances afin d’avoir des nouveautés à te raconter. Cette année, j'ai passé mes vacances d'été à la campagne avec ma famille.
« Les premières semaines, je suis resté à la maison et j'ai aidé mes grands-parents à biner, arroser et cueillir les légumes : aubergines, pépins, tomates, et les condiments : persil, livèche, fenouil, thym… et me suis senti comme dans un cabinet d’aromathérapie, à la différence que cela se passait en plein air. Puis, je suis allé avec mes parents et ma soeur en mer Noire où tout était superbe. Il faisait beau temps. Nous nous sommes beaucoup amusés. « Tous les soirs, on allait se promener sur la falaise. Et comme nous avions pris une agréable chambre d'hôtel face à la mer, on voyait toujours la plage ensoleillée où je m’y rendais plusieurs fois par jour, un peu comme ces gosses qui vont chercher leurs jouets. Sur la plage, j’allais retrouver mes cousins qui avaient la peau bien bronzée tout comme l’était Robinson sur son île aux trésors. Une semaine plus tard, nous sommes rentrés à la maison. Je me suis également rendu à la montagne avec quelques amis et mes parents. Les paysages étaient vraiment magnifiques. J'ai pris beaucoup de photos. Les vacances ont été merveilleuses ! En attendant les prochaines vacances, le temps est venu de retrouver mes nouveaux camarades afin de reprendre les études. J'ajoute aussi que j'ai toujours essayé d'écrire un mélange d'articles et que je compte bien continuer ce programme : un ou deux sur le voyage, un mot sur l'actualité, encore un récit de voyage, puis quelque chose de culturel, etcetera. J'aime écrire toutes sortes d'articles et je fais de mon mieux pour les diversifier au maximum. Je laisse à plus tard la nostalgie de l’été et je te promets que je continuerai avec d’autres informations la fois prochaine ! » Chaleureusement, Marius
Nouvelle N°5 de Monsieur Marius Gugu, X-eF, Targu-Jiu, C.N.T.V. prof. coord. Calota Rodica (23.09.2013)
SYLVESTRE, cesse de ramer
Ça par exemple ! Ne me dites pas que Mademoiselle Bianca et ses copines sont parmi nous ?
BIANCA WONDERFULL PLUME (Papillon rouge), vole au-dessus de la barque
Salut les amoureux ! Comment allez-vous ?
SYLVESTRE
Dites-moi que je rêve !
MARTISOARA (cheveux roux tressés)
Mon petit doigt me dit que notre intimité va être mise à mal.
DENISA “ D” WONDER PLUME (Papillon jaune), vole au-dessus de la barque
On recherche une grosse bouteille de vin !
ALEXANDRA « T » WONDER PLUME (Papillon rose), vole au-dessus de la barque
Vous ne l’auriez pas vue passer sur l’eau, par hasard?
BIANCA WONDERFULL PLUME (Papillon rouge), vole au-dessus de la barque
On la prend en filature depuis 10 jours.
SYLVESTRE
Qui ? Que ? Quoi ? Qu’est-ce que vous racontez, les filles ?
DENISA “ D” WONDER PLUME (Papillon jaune)
Il faut absolument aérer cette bouteille qui a parcouru des centaines de kilomètres depuis sa source pour arriver jusque dans le canal du Midi.
ALEXANDRA « T » WONDER PLUME (Papillon rose), vole au-dessus de la barque
Tour à tour, elle a affronté un ruisseau de montagne, un fleuve nonchalant, une mer agitée…
BIANCA WONDERFULL PLUME (Papillon rouge)
Et même des marécages fréquentés par d’énormes taureaux !
ALEXANDRA « T » WONDER PLUME (Papillon rose), vole au-dessus de la barque
L’un d’eux a d’ailleurs failli la dévorer.
OANA ALEXANDRA « S » WONDER PLUME (Papillon bleu jaune rouge), vole au-dessus de la barque
Heureusement que les flamants roses passaient par là !
SYLVESTRE
Du calme, Mesdemoiselles ! Dans cette cacophonie, je ne vous entends pas.
OANA ALEXANDRA « S » WONDER PLUME (Papillon bleu jaune rouge), se pose sur l’épaule de Sylvestre
Nous venons de perdre sa trace.
SYLVESTRE
La trace de quoi au juste ?
MARTISOARA (cheveux roux tressés)
Laissez-moi leur parler, Sylvestre… (Puis elle s’adressant aux quatre enfants papillons) Peut-on savoir ce que vous venez faire dans le Midi de la France, Mesdemoiselles ? A l’heure qu’il est, vous devriez être à l’école.
ALEXANDRA « T » WONDER PLUME (Papillon rose), se pose sur l’épaule de Martisoara
On retournera à l’école quand on aura retrouvé Roberto et ses amis.
SYLVESTRE
C’est quoi le rapport avec la bouteille ?
BIANCA WONDERFULL PLUME (Papillon rouge), vole au-dessus de la barque
Les deux sont liés, mon petit monsieur ! Et c’est bien ça tout le problème !
Soudain, une péniche percute la barque qui se retourne sous le regard médusé de Bianca « i » Wonderfull Plume, d’Alexandra « T » Wonder Plume, d’Oana Alexandra « S » Wonder Plume et Denisa « D » Wonder Plume…
Sylvestre et Martisoara tombent à l’eau…
Les quatre papillons s’envolent en répandant de la poudre d’or qui envahit les lieux…
FIN DU PROLOGUE
ACTE 1 / SCENE 1
Le nuage de fumée d’or se dissipe…
Quelques minutes plus tôt…
L’action se déroule sur une péniche qui navigue tranquillement sur le « canal du Midi » en France dans le sens Béziers (Hérault) / Carcassonne (Aude) dans la région Languedoc-Roussillon…
Une piste cyclable est aménagée le long du canal du midi où sont plantés de grands platanes avec des feuilles dorées…
Le Comte de la Bouche-En-Biais est placé à la barre, vêtu de son traditionnel peignoir marron…
Ana Maria « B » Wonder Plume est placée derrière un chevalet sur lequel repose une grande toile bleue azur…
Une bouteille de vin est placée sur le pont de la péniche…
Les rayons du soleil frappent sur la bouteille à l’intérieur de laquelle Roberto (chapeau noir) agite un mouchoir…
MIHAI « i » WONDER PLUME (Enfant papillon bleu), se pose sur le pont de la péniche un parchemin à la main
« Vive les vacances d’été !
Eh bien, premièrement, je suis allée chez ma grand-mère à Vaţa de Jos, un beau village situé dans l’Ouest du pays. Nous sommes restés une semaine pour y préparer les noces de ma cousine « Ela ». « Le mariage s’est déroulé comme dans un rêve ! » Ensuite, je suis partie pour une semaine en Grèce avec mes parents à Paralia. Là, tout a été très beau, presque parfait. Le soleil brillait, l’eau était si pure et si bleue et le sable de la plage très fin. J’ai pris des bains de soleil et je suis restée sous le parapluie comme un lézard. Puis j’ai nagé dans les vagues bleues. Je suis revenue en Roumanie car j’ai reçu une visite très importante : mon meilleure amie Roxi qui habite en Espagne. Nous avons passé des moments très agréables ensemble. Les vacances d’été ont volé très vite, mais j’ai gardé le souvenir d’un soleil si beau ! »
NOUVELLE N°7 de Mademoiselle Diana Braica, VIIe A – Liceul Tehnologic « Petre Mitroi » Biled – Jud. Timis / Romania – Prof. Corina Fenichiu (24.09.2013)
LE COMTE (peignoir marron), lâche subitement la barre
Qui es-tu, jeune homme et que viens-tu faire sur ma péniche ?
MIHAI « i » WONDER PLUME (Enfant papillon bleu), placé sur le pont de la péniche, le parchemin à la main
Je suis Mihai le joyeux baladin ! Je suis à la recherche de Roberto à qui ce message était destiné.
LE COMTE (peignoir marron), se déplace sur le pont de la péniche
Je ne vois pas de qui tu veux parler, jeune homme ?!
Les rayons du soleil frappent sur la bouteille à l’intérieur de laquelle Roberto (chapeau noir) agite un mouchoir…
MIHAI « i » WONDER PLUME (Enfant papillon bleu), placé sur le pont de la péniche, le parchemin à la main
Ce n’est pas du tout ce que mes compagnons racontent pendant la récréation. Ils disent que vous voyagez toute l’année avec Roberto.
LE COMTE (peignoir marron), se déplace sur le pont de la péniche
Tout ça, c’est de l’histoire ancienne ! N’insiste pas !
MIHAI « i » WONDER PLUME (Enfant papillon bleu), placé sur le pont de la péniche, le parchemin à la main
Je ne vous crois pas.
Les rayons du soleil frappent sur la bouteille à l’intérieur de laquelle Roberto (chapeau noir) agite un mouchoir…
LE COMTE (peignoir marron), se déplace sur le pont de la péniche
En admettant que tu aies raison, jeune homme, qu’est-ce qui te dit que Roberto se trouve sur cette péniche ?
LARISA WONDERFULL PLUME, sort de la toile bleue azur, une loupe à la main
Cette grosse bouteille le prouve ! (Elle pointe la bouteille du doigt)
LE COMTE (peignoir marron)
Et moi qui pensais pouvoir voyager tranquillement en solitaire…
LARISA WONDERFULL PLUME, une loupe à la main
Vous permettez que j’inspecte cette bouteille, Monsieur le Comte ?
LE COMTE (peignoir marron), se saisit de la bouteille
Je vous interdis d’y toucher, Mademoiselle Larisa !
LARISA WONDERFULL PLUME, une loupe à la main, lui arrache la bouteille des mains
Roberto est le dernier à avoir débouché cette bouteille.
MIHAI « i » WONDER PLUME (Enfant papillon bleu), placé sur le pont de la péniche, le parchemin à la main
Affirmatif !
LARISA WONDERFULL PLUME, analyse la bouteille de vin avec sa loupe
Je reconnais ses empreintes !
LE COMTE (peignoir marron), lui arrache la bouteille des mains
Je vous demande de quitter cette péniche ! (Il dépose la bouteille sur le pont) Vous perdez votre temps, mes amis, Roberto n’est pas ici !
FIN DE LA SCENE 1
ACTE 1 / SCENE 2
Les rayons du soleil frappent sur la bouteille à l’intérieur de laquelle Roberto (chapeau noir) agite un mouchoir…
SYLVESTRE, grimpe dans la péniche, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer
Maintenant que je suis à bord, il n’est pas question que je m’en aille !
LE COMTE (peignoir marron), sursaute
Sylvestre !!!
SYLVESTRE, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous, Monsieur le Comte ? (Il lui tend les bras) Venez dans mes bras que je vous embrasse !
LE COMTE (peignoir marron), repousse Sylvestre
Je vous interdis de me toucher ! Vous empestez trop le poisson !
SYLVESTRE, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer
Mais que faites-vous sur cette péniche, mon Seigneur ?
LE COMTE (peignoir marron), se saisit de la bouteille
Ça ne se voit pas ?... je voyage en solitaire à bord d’une péniche… (Il menace Sylvestre avec la bouteille) ce qui semble poser un problème à Monsieur l’ex facteur… (Il menace Sylvestre avec la bouteille) lequel vient me déranger au moment où le soleil est au zénith… (Il menace Sylvestre avec la bouteille) dans le silence d’une belle journée d’automne…
ROBERTO (chapeau noir), à l’intérieur de la bouteille
Ohé ! Ce n’est pas un peu fini, ce boucan !
SYLVESTRE, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer, repousse légèrement la bouteille du bout du doigt
C’était quoi la question ?
LE COMTE (peignoir marron), menace à nouveau Sylvestre avec la bouteille
Il est si rare de nos jours que de pouvoir jouir d’instants si délicieux à l’ombre des platanes… le cœur léger !
SYLVESTRE, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer, repousse légèrement la bouteille du bout du doigt
Votre Majesté n’a toujours pas répondu à ma question.
LE COMTE (peignoir marron), retire sa bouteille
Je prends le temps de vivre tout simplement !
SYLVESTRE, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer
Après tout, Sa Majesté est libre d’aller où bon lui semble au gré de sa fantaisie !
LE COMTE (peignoir marron), la bouteille à la main
Maintenant que j’ai répondu à votre question, vous pouvez repartir d’où vous venez.
SYLVESTRE, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer
Vous n’avez plus votre canne avec vous ?
LE COMTE (peignoir marron)
Elle a disparu… tout comme mon Micro-Téléportateur-Véhiculaire… (Il menace Sylvestre avec la bouteille) d’ailleurs, je me demande si vous n’y seriez pas pour quelque chose, monsieur l’ex facteur ?
SYLVESTRE, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer
Traitez-moi de voleur avec ça !
LE COMTE (peignoir marron)
Dehors !
ROBERTO (chapeau noir), à l’intérieur de la bouteille
Ohé ! On aimerait bien prendre l’air, nous aussi !
FIN DE LA SCENE 2
ACTE 1 / SCENE 3
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), grimpe à bord de la péniche, le corps recouvert d’algues de mer
Je regrette, Mister Comte, mais je ne retournerai pas à l’hôtel à la nage.
SYLVESTRE, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer
J’ai assez bu la tasse pour aujourd’hui !
LE COMTE (peignoir marron), la bouteille à la main
Votre rouquine vous suit comme votre ombre.
SYLVESTRE, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer
Figurez-vous que nous sommes fiancés depuis le début de l’été. (Il menace le Comte avec sa rame) Ça vous pose un problème, Monsieur le Comte ?
LE COMTE (peignoir marron), la bouteille à la main
Toutes mes félicitations, Sylvestre ! Je suis très heureux pour vous et votre jolie rouquine !
SYLVESTRE, une rame à la main, le corps recouvert d’algues de mer
C’est bien la première fois que vous me faites un compliment, Monsieur le Comte. Heureux de l’apprendre ! (Il lui subtilise la bouteille des mains) Et maintenant, on va pouvoir fêter dignement l’évènement !
LE COMTE (peignoir marron), lui reprend la bouteille
Rentrez chez vous, Sylvestre ! Vous allez aggraver votre cas.
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), s’interpose
On ne peut plus rentrer chez nous, Monsieur le Comte !
SYLVESTRE, s’interpose
Et vous savez pourquoi ?
LE COMTE (peignoir marron), la bouteille à la main
Je… ne… veux… rien… savoir.
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), s’interpose
C’est de votre faute, Mister Comte !
LE COMTE (peignoir marron), la bouteille à la main
C’est toujours de la faute des autres.
SYLVESTRE, s’interpose
Votre péniche a renversé volontairement notre barque alors qu’on naviguait gentiment sur l’eau.
LE COMTE (peignoir marron), la bouteille à la main
Voilà ce qui arrive lorsqu’on se met en travers de mon chemin.
BIANCA « i » WONDERFULL PLUME (Papillon rouge), surgit avec Alexandra « T » Wonder Plume (Papillon rose), d’Oana Alexandra « S » Wonder Plume (Papillon bleu jaune rouge) et Denisa « D » Wonder Plume (Papillon jaune)
Nous avons été témoins !
LE COMTE (peignoir marron), la bouteille à la main
Je vois que Monsieur Sylvestre ne se sépare plus de sa colonie de vacances.
SYLVESTRE
Je vais vous mordre le nez !
LE COMTE (peignoir marron), la bouteille à la main
Vous aggravez votre cas.
MARTISOARA (Cheveux roux tressés), s’interpose
J’exige des excuses sur le champ !
LE COMTE (peignoir marron)
Et en quel honneur, ma chère ? Je ne vous ai pas autorisé à monter à bord de ma péniche que je sache. Allez-vous-en !
SYLVESTRE
Je vais vous mordre le nez !
LA COLOMBE, s’interpose entre Sylvestre et le Comte
Vous ne mordrez rien du tout, Sylvestre ! Vous allez plutôt vous réconcilier autour d’une bonne bouteille de vin ! J’ai horreur des disputes en public !
La colombe se saisit de la bouteille de vin…
Bianca « i » Wonderfull Plume (Papillon rouge), Alexandra « T » Wonder Plume (Papillon rose), d’Oana Alexandra « S » Wonder Plume (Papillon bleu jaune rouge) et Denisa « D » Wonder Plume (Papillon jaune), applaudissent…
FIN DE LA SCENE 3
ACTE 1 / SCENE 4
Ana Maria « B » Wonder Plume, toujours placée derrière un chevalet sur lequel repose une grande toile bleue azur, prend l’apparence d’un papillon blanc…
ADELA « BM » WONDER PLUME (papillon violet), surgit son téléphone portable à la main avec lequel elle prend des photos
Le moment est bien choisi pour immortaliser cet instant.
LE COMTE (peignoir marron)
Je peux savoir ce que vous faites sur ma péniche, les enfants ?
BIANCA « i » WONDER PLUME (Papillon rouge)
Nous sommes venus soutenir Roberto.
LE COMTE (peignoir marron)
Je me suis déjà exprimé à ce sujet. L’intéressé n’a jamais mis les pieds sur cette péniche.
LARISA WONDERFULL PLUME, sa loupe à la main, se saisit de la bouteille qu’elle brandit en l’air
Roberto est à bord ! Cette bouteille en est la preuve irréfutable !
LA COLOMBE, surgit avec une rose à la main, lit un message à haute voix
Cher Roberto,
Je suppose que je t’ai beaucoup manqué. Tu te rappelles sans doute de moi. A l’époque, je t’avais décrit ma visite à la saline et je t’avais expliqué l’alchimie de l’amour par l’intermédiaire des cristaux.
Pendant ces vacances d’été, j’ai commencé sérieusement à lire les romans nécessaires à la classe de roumain et je t’avoue que certains d’entre eux m’ont vraiment plu, parce qu’ils traitent de la problématique actuelle et parce qu’ils sont bien écrits avec des personnages complexes qui peuvent être des modèles pour nous. D’ailleurs, Bill Gates disait que c’est seulement par la lecture que l’on peut accéder au royaume des idées. Notre poète national Mihai Eminescu disait la même chose : La lecture transforme toujours notre cerveau en « laboratoire d’idées et d’images ».
Je ne me plains pas du fait d’être restée à la maison pour aider ma grand-mère au jardinage. Malgré son âge, elle reste agile, c’est pourquoi je l’appelle « mon cher écureuil », un surnom qu’elle apprécie beaucoup.
Notre jardin est toujours resplendissant d’aubergines mauves, de tomates incandescentes, d’haricots verts qui pendent comme des colliers d’émeraude; ma grand-mère a cultivé des brocoli que je compare à des « bonsaï » japonais, tu sais, les petits arbres que soignait MIAGY, le mentor, aussi, j’ai un réel plaisir à les croquer après les avoir bouillis dans une solution de vinaigre, sel, poivre et d’huile d’olives. C’est une vraie délicatesse que je te recommande si tu veux garder le tonus.
J’ai regardé avec mélancolie la chute des feuilles des rosiers, les sages et nobles chrysanthèmes ont atténué ma nostalgie et m’ont donné un certain élan pour raviver mon désir de commencer les cours.
En attendant de tes nouvelles, je te souhaite une année merveilleuse, en bonne santé et beaucoup de succès !
Des grosses bises
NOUVELLE N°13 de Mademoiselle Elena Armasoiu XI F - Collège National Tudor Vladimirescu - Prof.Coord.Calotă Rodica (25.09.2013)
TOUT LE MONDE, s’écrie
Hip ! Hip ! Hip !
ROBERTO (chapeau noir), à l’intérieur de la bouteille
Hourra !
Tout le monde applaudit…
LE COMTE (peignoir marron)
Décidément, il n’y en a que pour Roberto.
ALEXANDRA « T » WONDER PLUME (Papillon rose), se pose sur l’épaule droite de Monsieur le Comte
Justement, Mister Comte, justement…
MIHAI « i » WONDER PLUME (Enfant papillon bleu), vole au-dessus du Comte, le parchemin à la main
Mes copines et moi avons une très bonne nouvelle à vous annoncer.
OANA ALEXANDRA « S » WONDER PLUME (Papillon bleu jaune rouge), se pose sur l’épaule gauche de Monsieur le Comte
Et nous sommes persuadées que cela vous fera plaisir.
LE COMTE (peignoir marron), se bouche les oreilles
Je préfère me boucher les oreilles.
ROBERTO (chapeau noir), à l’intérieur de la bouteille
Hip ! Hip ! Hip !
TOUT LE MONDE, s’écrie
Hourra !
LARISA WONDERFULL PLUME, sa loupe à la main, la bouteille à la main
Les preuves s’accumulent au fil des secondes.
BIANCA « i » WONDERFULL PLUME, se pose sur l’épaule droite de Larisa Wonderfull Plume
Vous n’allez pas en croire vos yeux, Majesté !
LE COMTE (peignoir marron)
Au jour d’aujourd’hui, il m’en faut beaucoup pour me surprendre.
DENISA « D » WONDER PLUME (Papillon jaune), se pose sur l’épaule gauche de Larisa Wonderfull Plume
Tu attends quoi pour déboucher cette bouteille, grande soeur ?
ADELA « BM » WONDER PLUME, continue de prendre des photos avec son téléphone portable
Un petit sourire pour la photo !
FIN DE LA SCENE 4
ACTE 1 / SCENE 5
Larisa Wonderfull Plume range la loupe dans sa poche et se place au centre de la péniche avec la bouteille…
LA COLOMBE, une rose à la main, frappe sur l’épaule de Larisa avec son aile
Secoue-toi, ma fille ! Mon joli cœur agonise au fond de cette bouteille.
LARISA WONDERFULL PLUME, la bouteille à la main
Zut alors !
MARTISOARA (Cheveux roux tressés)
Un problème, Larisa ?
LARISA WONDERFULL PLUME, placée au centre de la péniche avec la bouteille
Un gros Problème !
LA COLOMBE, une rose à la main, agite ses ailes
Oh, la, la, la, la ! Ce que j’étouffe ! Par pitié, ma fille, par pitié, mets donc fin à ce suspense insoutenable pour mon joli cœur !
LARISA WONDERFULL PLUME, placée au centre de la péniche avec la bouteille
Je n’ai pas de tire-bouchon sur moi.
SYLVESTRE, lui arrache la bouteille des mains
Laissez-moi faire, Mademoiselle Larisa Wonderfull Plume… je suis un spécialiste en matière de débouchage… (Puis il secoue la bouteille dans tous les sens) il suffit d’un peu de dextérité du poignet…
Soudain, le bouchon de la bouteille explose…
SYLVESTRE, hume le parfum enivrant qui se dégage de la bouteille
Cher Roberto,
Nous voici de nouveau assis à la table pour écrire cette lettre qui est devenue un rite pour notre lycée et un rituel pour moi. Seuls les meilleurs élèves excellent dans cette épreuve, le reste n’éprouvant pas l’envie d’écrire. Seulement, s’ils n’entreprennent rien pour enrichir leur vocabulaire ou pour acquérir les éléments de grammaire nécessaire, ils ne pourront jamais t’écrire.
Je ne m’en fais pas pour leur sort. De mon côté, je trouve que la langue française est facile à apprendre et elle nous récompense en plus par sa musicalité.
Pendant les vacances d’été, je me suis proposé de revisiter la matière parcourue antérieurement en vue d’être admise à la Faculté de Médecine.
Si tout se passe bien et si je peux obtenir une bourse en France, par l’intermédiaire des programmes Erasmus, j’irai en France et si mon séjour me plait, j’y resterai pour servir une cause noble : le bien être de l’être humain. Dans ce but, j’ai entrepris une excursion dans dix pays d’Europe : la France , la Belgique, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Autriche, la Hongrie, l’Italie, l’Espagne, la Grèce et le Pays de Galles.
« J’ai beaucoup appris sur les coutumes de ces habitants, j’ai fait des haltes dans les plus belles villes : Paris, la ville lumière, Bruxelles, Oxford, Vienne, Londres, Balaton, Rome, Madrid, Athène et j’y ai cueilli le miel de la sagesse de nos ancêtres, ce verglas culturel qui me protège de l’ignorance, à la différence de mes semblables. »
Mais ce qui a retenu mon attention a été la mobilisation physique et psychique du monde anglais pour digérer les événements mondains, tels la naissance de la princesse : il y a une certaine folie qui met l’empreinte sur le peuple, or les masses media alimentent parfaitement cette tendance qui consiste à épier les vies privées, surtout si elles appartiennent à une race noble.
Mis à part ce léger détail, un ciel serein a nourri nos yeux assoiffés de soleil. Malgré tout, j’ai attrapé un petit rhume à cause de la pluie.
On ne peut pas comparer la lumière limpide et douce de Paris avec celle de Londres sans cesse en proie avec de régulières précipitations. Paris reste comme le roi Ludovic, ensoleillé et accueillant, qui ne repousse personne, qui que ce soit…
J’ai envie d’enrichir mes connaissances sur la France, de visiter beaucoup de régions dont l’histoire est si riche. Ensuite, je partagerai mes impressions avec toi.
Bisous,
NOUVELLE N°14 de Mademoiselle Andrada Catrinoiu, XII e B - College National „Tudor Vladimirescu „ ,Tg-Jiu; Prof. Coord : R. Calotă (27.09.2013)
TOUT LE MONDE, s’écrie
Hip ! Hip ! Hip !
ROBERTO (chapeau noir), à l’intérieur de la bouteille
Hourra !
Tout le monde applaudit…
FIN DE LA SCENE 5
ACTE 1 / SCENE 6
La péniche continue d’avancer sur l’eau, à l’ombre des platanes…
SYLVESTRE, jette un coup d’œil dans la bouteille
Ne vous réjouissez pas trop vite, les enfants ! (Il secoue la bouteille) Cette bouteille est vide !
LE COMTE (peignoir marron), tire l’oreille de Sylvestre
Jetez-la à l’eau, Sylvestre ! Et qu’on n’en parle plus !
SYLVESTRE, la bouteille à la main
Je vais lui mordre le nez !
LE BRAS DE ROBERTO, sort de la bouteille, brandissant un chiffon blanc
Avant de lui mordre le nez, Sylvestre, rendez-nous d’abord notre liberté !
SYLVESTRE, la bouteille à la main
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous ?
LE COMTE (peignoir marron), tire l’oreille de Sylvestre
Débarrassez-vous de cette bouteille !
LE BRAS DE ROBERTO, sort de la bouteille, brandissant un chiffon blanc
Déposez-la délicatement sur le sol, Sylvestre…
LE COMTE (peignoir marron), tire l’oreille de Sylvestre
Je vous ai donné un ordre, facteur !
SYLVESTRE, la bouteille à la main
Ex facteur !
LA COLOMBE, une rose à la main, se saisit rapidement de la bouteille
J’arrive à la rescousse, jolie cœur !
Puis la colombe fait rouler délicatement la bouteille sur le sol…
ROBERTO (lilliputien), sort de la bouteille, son chapeau noir à la main, entraînant Miss Maryl (lilliputienne) par un bras, suivis du bonhomme de neige et de la dame de neige…
Enfin, enfin de l’air !
Puis les quatre lilliputiens grandissent, grandissent, grandissent, jusqu’à atteindre une taille humaine… sous le regard médusé de toute la compagnie…
LE COMTE (peignoir marron), lâche l’oreille de Sylvestre
C’est quoi tout ce bazar ? Comment êtes-vous monté à bord de ma péniche, Messieurs dames ?
ROBERTO, salue le Comte avec son chapeau
Longue vie à tous !
LA COLOMBE, se pose sur son épaule en lui tendant la rose
Longue vie à la rose !
ROBERTO, avec la colombe sur son épaule, se saisit de la rose
« Cher Roberto, dans cette lettre je vais te raconter ce qui j'ai fait pendant les vacances d'été.
Pour commencer, j'ai passé mes vacances à la campagne avec mes grands-parents. C'était inévitable, puisque j'aime énormément passer les vacances avec mes amies.
Les premiers jours, je me suis réjouie de ces rencontres et dans la plupart du temps je me suis détendue.
Avec mon ancien ami, l'ordinateur, j'ai découvert de nouveaux amis. Ma soeur était toujours avec moi et grand-mère en était très enchantée. Grand-père aussi, car je suis la soeur aînée et je suis très responsable.
Trois semaines plus tard, nous sommes rentrés chez nous. Maman et papa ont repris leur travail. Après ça, nous sommes allés en voiture à la mer avec mes oncles et mes cousins germains. Là, j'ai rencontré mes cousins d'alliance. J'y ai passé des jours inoubliables. Des souvenirs qui me remplissent de larmes :
« Lorsque la nuit s'éparpillait sur la plage, nous allions au club, l’occasion rêvée pour affiner ma voix au karaoké. »
Une lumière cruelle déferlait sur nous. Le départ a été si difficile que nous n'arrivions plus à nous séparer, tant il est vrai que nous étions liés d'amitié.
Comment est-ce possible? C'est peut-être l'habitude. À la maison, il y avait un énorme désordre. Pendant trois ou quatre jours, je suis restée toute seule. Je suis la cousine germaine de Vlad et d'Amalia qui sont restés deux semaines chez nous. Bien qu’il s’agisse d’une sorte d’alliance entre nous, l'important est que nous nous sentions bien ensemble. Une chose est sûre, nous nous sommes bien divertis.
Nous sommes allés également à la piscine. Pendant deux semaines, tout s’est bien passé pour Vlad qui a dû nous quitter ensuite, hélas.
Plus tard, j'ai rencontré mes collègues de classe avec lesquels j’ai repris l’école. J'avais énormément de choses à raconter : toutes les scènes de théâtre que j'avais apprises par coeur, y compris « Le Malade Imaginaire » de Molière que nous a fortement conseillé notre professeur de français, car nous étions si avides de connaître une comédie française.
Malheureusement je n'ai pas pris de photos pour te les montrer.
En espérant que tes vacances ont été aussi intéressantes et relaxantes, je t'embrasse et je te souhaite une année merveilleuse! »
Amitiés,
NOUVELLE N°19 de Mademoiselle Adriana Poarca, VIII-e B - Collège National "Tudor Vladimirescu", Tg-Jiu - Prof. Coord. Calota Rodica (27.09.2013)
FIN DE LA SCENE 6
ACTE 1 / SCENE 7
Larisa Wonderfull Plume se place à côté de la grande toile bleue azur qui repose sur le chevalet derrière lequel est placée Ana Maria « B » Wonder Plume (papillon blanc)…
Adela « BM » Wonder Plume continue de prendre des photos avec son téléphone portable…
LE COMTE (peignoir marron), frappe dans ses mains
Le spectacle est terminé ! Rentrez chez vous ! Je souhaiterais poursuivre mon voyage en solitaire.
MISS MARYL
Monsieur le Comte n’a tout de même pas l’intention de jeter ses invités par-dessus bord ?
LE COMTE (peignoir marron)
Mes nerfs risquent de lâcher si vous continuez à me provoquer de la sorte.
SYLVESTRE
Autrefois, vous étiez bien plus zen et bien plus joyeux, Majesté.
LE COMTE (peignoir marron)
Autrefois, c’était autrefois.
MARTISOARA (Cheveux roux tressés)
Je me demande ce qui pourrait bien faire retrouver le sourire à Monsieur le Comte ?
LA DAME DE NEIGE, frappe sur l’épaule du bonhomme de neige
Il faut faire quelque chose, mon bonhomme.
LE COMTE (peignoir marron)
Vous perdez votre temps, messieurs dames.
LA DAME DE NEIGE
Qu’est-ce qui pourrait bien soulager notre ami à cette heure-ci ?
LE BONHOMME DE NEIGE, fait apparaitre une barbe à papa dans son chapeau
Que diriez-vous d’une « barbe à Papa », Monsieur le Comte ?
LE COMTE (peignoir marron)
Non merci, j’ai passé l’âge…
LE BONHOMME DE NEIGE, lui tend la barbe à Papa
Il n’y a pas d’âge pour rêver, compagnon ! (Il insiste) Allons, allons, cessez de faire cette tronche de langouste !… aujourd’hui, c’est jour de fête !
LE COMTE (peignoir marron), se saisit délicatement de la barbe à Papa
Ah oui ! Et que célébrons-nous ?
LE BONHOMME DE NEIGE, fait apparaitre des barbes à Papa dans son chapeau qu’il offre à tous les papillons
La nature !
LA DAME DE NEIGE
Hip ! Hip ! Hip !
TOUT LE MONDE
Hourra !
MARTISOARA
J’ai cru comprendre que Monsieur le Comte s’était séparé de l’une de ses nombreuses pièces de collection rarissimes.
LE COMTE (peignoir marron), la barbe à Papa dans une main
Tout va très bien pour moi. Je ne manque de rien.
SYLVESTRE, lui prend la barbe à papa
La seule pièce de collection qui pourrait réellement lui manquer si celle-ci venait à disparaître, ce serait sans aucun doute son célèbre peignoir.
LE COMTE (peignoir marron), la barbe à Papa dans une main
Certes, il est vrai que j’ai un mal fou à m’en séparer, mais que voulez-vous… à l’idée de savoir que le « King » a sué de toutes ses entrailles sous ce peignoir, cela me donne du « Peps » pour affronter la vie et les combats de chaque jour !
LE BONHOMME DE NEIGE, fait apparaitre une canne dans sa main
N’est-ce pas cette canne que vous recherchiez partout, Monsieur le Comte ?
Je l’avais mise de côté pour vous !
LE COMTE (peignoir marron), une barbe à Papa à la main, se saisit de la canne avec l’autre main
« Viens, mon appui, ma bonne canne,
Avec toi je pourrai marcher,
Et là-bas le sot qui ricane
Ne me verra pas trébucher.
Sur mes jambes je suis solide
Grâce à la vigueur de ton bois,
Si bien que je me crois valide
Comme je l’étais autrefois.
Mais pour épargner ma chaussure
Et pour mieux affermir mes pas,
Choisissons une route sûre,
Où le caillou n’abonde pas.
Et, pour que mon esprit conserve
Tout le charme de la gaieté,
Prions le ciel qu’il nous préserve
Des frondes d’hiver, des feux d’été… »
(Charles Charton – A ma canne)
FIN DE LA SCENE 7
FIN DE L’ACTE 1
EPILOGUE
ROBERTO, son chapeau à la main
J’ai entendu dire que le satellite « Big Friends » nous observait par-delà les nuages.
LE COMTE (peignoir marron), la canne à la main
Maintenant que mon fan Club a la possibilité de scruter en « live » nos moindres faits et gestes, Monsieur Roberto aura tout intérêt à bien se comporter en ma présence. Il en va de mon image, comprenez-vous ?
ROBERTO, place son chapeau sur la tête
Je vous promets d'être sage comme une image!
LE COMTE (peignoir marron), la canne à la main
Dorénavant, je vous aurez à l’œil. Au moindre faux pas, je vous congédierai.
A ce moment-là, Alexandra « D » Wonder Plume (Papillon Bleu ciel indigo) et Larisa « B » Wonder Plume (papillon bleu et jaune) surgissent dans le ciel, placées sur le dos d’une cigogne…
ALEXANDRA « D » WONDER PLUME (Papillon Bleu ciel indigo), placée sur le dos de la cigogne
J’aperçois tous les Compagnons Balladins sur la péniche, Larisa !
LARISA « B » WONDER PLUME (papillon bleu et jaune), placée sur le dos de la cigogne
Formidable !
La cigogne se pose sur le pont de la péniche avec Alexandra « D » Wonder Plume (Papillon Bleu ciel indigo) et Larisa « B » Wonder Plume (papillon bleu et jaune) placées sur son dos…
BIANCA WONDERFULL PLUME (Papillon rouge), se porte à hauteur des deux filles, une barbe à papa rouge à la main
Regardez, les filles, le bonhomme de neige vient de m’offrir une barbe à Papa rose.
LARISA « B » WONDER PLUME (papillon bleu et jaune)
Moi aussi, j’adore la barbe à Papa !
OANA ALEXANDRA « S » WONDER PLUME (Papillon bleu jaune rouge), une barbe à papa « bleu jaune rouge » à la main
Regardez, la mienne est bleue !
MIHAI « i » WONDER PLUME (Papillon bleu), une barbe à papa bleu à la main
Et la mienne est bleue !
EMILIA « P » WONDER PLUME (Papillon Orange), une barbe à papa orange à la main
Moi, j’ai une barbe à Papa orange !
ALEXANDRA « D » WONDER PLUME (Papillon Bleu ciel indigo)
Vous en avez de la chance, les amis !
LE BONHOMME DE NEIGE, fait apparaitre deux barbes à Papa « bleu blanc rouge » dans son chapeau qu’il offre à Larisa « B » et Alexandra « D »
Que diriez-vous d’une barbe à Papa bleu blanc rouge, mesdemoiselles ?
LARISA « B » WONDER PLUME (papillon bleu et jaune), se saisit de la barbe à Papa « bleu blanc rouge »
J’en dis que c’est le « Top » !
ALEXANDRA « D » WONDER PLUME (Papillon Bleu ciel indigo), se saisit de la barbe à Papa « bleu blanc rouge »
Je dirai même plus, c’est le « top » du « top » !
ALEXANDRA « T » WONDER PLUME (Papillon rose), une barbe à papa rose à la main
Comment avez-vous fait pour retrouver, les filles ?
ALEXANDRA « D » WONDER PLUME (Papillon Bleu ciel indigo), une barbe à papa « bleu blanc rouge » à la main
On s’est fiées au flair de Madame la cigogne qui connait très bien la route migratoire qui conduit jusqu’au sud de la France.
ROBERTO (Chapeau noir)
Pensez-vous qu’il y ait assez de places dans la péniche pour héberger tous nos amis, Monsieur le Comte ?
LE COMTE (peignoir marron), fait tourner sa canne entre ses doigts à la manière d’un artiste de music-hall
Ce n’est pas la place qui manque à bord.
MISS MARYL
Il semblerait que le Comte « Christophe Rodolphe David Miguel et j’en passe » soit devenu plus conciliant envers ses amis de longues dates ?
LE COMTE (peignoir marron), fait tourner sa canne entre ses doigts à la manière d’un artiste de music-hall
Comment pourrait-on se passer de votre joie de vivre, mes amis.
LA DAME DE NEIGE
Hip ! Hip ! Hip !
TOUT LE MONDE
Hourra !
Adela « BM » Wonder Plume continue de prendre des photos avec son téléphone portable…
Un pupitre apparait sur le pont sur lequel repose le livre d’or qui s’ouvre en deux…
LA CIGOGNE, s’approche du livre d’or qui s’ouvre en deux
Cher Roberto,
Je tiens à vous dire comment j’ai passé mes vacances d’été.
Durant ces vacances d’été, je me suis sentie proche de la nature. Je suis allée à la mer où j’ai découvert l’immense plage de sable, une atmosphère unique !
« L’air de la mer a rechargé mes batteries et je me sens en pleine forme. Les paysages sont beaux. »
Je me suis baignée, j’ai pris de bains de soleil, j’ai fait de la voile. Un vrai plaisir. Les souvenirs de la mer continuent d’exister en moi. J’ai des souvenirs plein la tête. J’ai pris beaucoup de photos de mes aventures.
« J’ai suivi des yeux les oiseaux qui volaient dans le ciel. »
J’aime l’air de la mer, j’aime l’aventure, j’aime les vagues de la mer.
En août, je suis allée en France, ce superbe pays qui est situé dans la partie occidentale de l’Europe. Je respecte les pays dont l’agriculture associe la grande exploitation céréalière (blé, maïs). Je suis allée à Paris, « La Ville Lumière ». Tout était intéressant. J’aime son climat tempéré.
« C’est une mine de merveilles culturelles : châteaux, musées, lieux insolites, maisons d’artistes, parcs naturels. »
J’aime Paris car, avant tout, l’agglomération de cette ville est vivante et dynamique. Paris est une véritable mosaïque de populations qui offre à chacun un espace de liberté pour construire sa vie en fonction de ses goûts et de ses préoccupations. Ici tout est merveilleux et y voyager c’est émouvant.
J’ai pris beaucoup de photos de mes aventures. Mais les vacances ont été trop courtes.
Je suis également allée à la campagne chez mes grands-parents. Elle se trouve au bord de la forêt, dans un pré éclairé et plein de fleurs. Les chrysanthèmes de ma grand-mère, la porte rouge et les fenêtres vertes me font retourner chaque été. J’y ai passé tous les week-ends pour y planter des légumes ou des fleurs dans le jardin.
« Là-bas, je me promène dans la forêt où j’admire la beauté des lieux, j’aime écouter le gazouillement des oiseaux, le crissement des cigales, le sifflet du vent et la lune comme une praline noire, tant sa douceur amère influence mon humeur. »
Je suis certaine que tout le monde aime les vacances. J’ai pu admirer toute la nature, parce que j’aime la nature et les vacances. Je n’oublierai jamais ces vacances parce qu’elles resteront mon meilleur souvenir.
À très bientôt Roberto ; Je vous embrasse chaleureusement !
NOUVELLE N°24 de Mademoiselle Ana-Maria Cernăianu – X-e H, C.N.T.V. Prof. Coord. Calotă Rodica (20 Septembre 2013)
Le livre d’or dégage une fumée rose qui envahit les lieux…
FIN DE L’EPILOGUE
FIN DE L’EPISODE 54
|
(c)
émilien
casali
- Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 17.09.2019
- Déjà 6412 visites sur ce site!
|
|
